Chanteuse, compositrice, arrangeuse, pianiste - Hilary Kole est d'une polyvalence rarissime en comparaison avec même les meilleurs chanteurs sur la scène actuelle. Une touche-à-tout comme on voit trop rarement aujourd'hui. Suite au succès de Haunted Heart, son premier enregistrement en format petit combo et disque réalisé avec amour par John Pizzarelli, Hilary Kole nous offre maintenant You Are There, un album de duos qui servira sans aucun doute à concrétiser sa réputation en tant qu'une des plus étincelantes chanteuses œuvrant présentement dans le milieu du jazz.

Sa performance est d'autant plus remarquable pour le fait que, malgré la participation de collaborateurs de taille tels que Hank Jones, Cedar Walton, Freddy Cole, Kenny Barron, Michel Legrand et Dave Brubeck (pour en nommer que ceux-là),  Hilary Kole s'empare des chansons pour en faire les siennes; difficile d'ailleurs de trouver une pièce faible parmi cette collection de treize chansons dédiées à l'amour.  Dès « If I Had You », pièce d'ouverture à laquelle participe l'inimitable Hank Jones (sans contredit un des chanteurs accompagnateurs les plus accomplis de l'histoire du jazz), jusqu'à « All The Way », en compagnie du grand Monty Alexander, cet enregistrement ne cesse de récompenser l'auditeur par sa richesse de détails raffinés, qui se dévoilent graduellement à chaque nouvelle écoute.


Ce que disent les critiques :
« Elle a communiqué avec chaleur et avec intimité. Impliquée à fond dans son expressivité riche, elle a su inciter l'audience à la suivre dans son univers. Des chansons telles que  «  Blackberry Winter », pièce de Wilder injustement négligée aujourd'hui, et la touchante « What'll I Do? » de Irving Berlin" se sont avérées des exemples définitifs de la riche poésie inhérente dans la chanson américaine. »
   - Don Heckman, Los Angeles Times (Déc. 2009)

« Dans tout ce que Mlle Kole chante, on entend son dévouement à trouver un juste équilibre entre la technique et l'expression. Une perfectionniste dans l'âme, Mlle Kole sait s'entourer sur chaque projet de musiciens de premier plan. »
-    Stephen Holden, The New York Times (Fév. 2010)